Au gré du vent

 


A la fois pensive et évasive, ton allure et cette innocence. 

Je regarde les choses, en me demandant comment ça pourrait être, l’imagination dans son élan, en se disant pourquoi pas.

Les principes qui ont fait leur œuvre, le silence qui a déjà son choix, et tu marches juste devant. 

C’est comme regarder un cerf-volant voler, au gré du vent, ton évolution à l’instar d’une jeune pousse, et je continu de peindre de mon côté. Ces sourires qui dessinent le moment présent, fermer les serrures puisqu’ils ne sont là que pour bloquer ce que la vie propose. 

Le temps de se poser, là où les vagues s’échoues. Cet endroit où tout peut se dire, sans masques, pas besoin de jouer de rôle, tout est si limpide, l’aventure où le temps s’arrête, juste une fois de plus. 

J’aime ces moments, où nous pouvons nous transmettre cette bonne humeur, constante, pas besoin de rire pour combler un froid, il n’est jamais présent. Ce manque, que tu ne vois jamais, ce bien le plus précieux que tu m’as donné. 

Il me rend vivant, ce quotidien évanouit, et enfoui par cette rencontre inattendue. Merci le mouvement, être spectateur de ta vie, c’est pouvoir y participer à ma manière. 

Nous avons connu le début de l’hiver, là ou la pluie était en rapport avec ces moments difficiles, celle-ci dissipée par ton rayonnement. 

A chaque fois que tu montes une marche, je me vois tout le temps te prendre la main pour t’y accompagner. Sans arrière-pensée, juste cette envie d’être avec toi. 

Le mystère d’où ça mène, les murmures, les petits jeux où j’ai l’impression de tout gâcher à chaque fois. 

Regarde où tu vas, le soleil brille encore plus à chaque fois, et pourtant, il reste moins de neuf vies à vivre dans cette distance qui deviendra une véritable épreuve.

Je n’ai pas oublié de garder la place qui est la mienne, d’habitude je suis sur la scène, à présent, je suis en train de te regarder. Admirer à quel point tu grandies vite, et quand tu baisses les yeux, je veille à ce que tu regardes droit devant.

L’imagination fait bien les choses, c’est un monde de confort, celui ou je ne pourrais pas altérer notre monde. 

Ce besoin d’être quelqu’un d’autre, de vivre une nouvelle vie à chaque notification. 

Des sourires qui ne se trompent pas, à chaque regard.

Je veux juste imaginer, ce qu’il se passerait sans barrières, sans principes, lorsque le risque prendrait l’ascendant, si l’on prenait simplement le temps. 

Mais c’est ce risque à vivre, pleinement, pour ne plus avoir de regrets, l’interdiction qui deviendrai la permission, est-ce simplement le prix à payer, pour vivre vraiment. 

Tes choix sont sûrement les meilleurs, les miens sont surement trop idéaliste. 

Au gré du vent, tout finira peut-être par se dissiper, là où il n’y restera plus que des souvenirs, à écrire dans un livre, celui de l’histoire d’un passage.

Où j’étais heureux que le temps se soit arrêté, parfois quelques secondes, parfois quelques heures… 

Je n’oublierai jamais ces moments, 

Ces sourires, ces doutes. 

A quel point nous avons déjoué l’interdit, profiter du moment, comme ci nous avions arrêté le temps, pour le rendre vivant. 

 Je te le promets. 

 Jack Schreiber

Commentaires

Articles les plus consultés