Á chaque seconde

 


Rien ne nous arrêtera, insoumis enchaîné à nos rêves. Errant usés par nos sens, transcendés par l’espérance d’y croire, nous ne sommes pas prêt à décevoir.

On ose donner dans le moindre détail d’or, tant qu’il reste rien qu’une faille. Oublier nos vies, nos doutes, bien trop courte, on s’éveille.

Rien n’existe qu’à travers toi, dans tes gestes, comme dans ta voix, le cliché d’un destin aux abois dessiné. Dans chacun de tes pas, les voix des autres se tairont, et toi seule décidera si le flacon en vaut l’ivresse.

Rien ne nous arrêtera, insoumis et juste libre. Toujours attendre un geste, un signe, un leurre, de l’autre. Espérant que tu reviennes dans la lueur, ai-je eu tort ?

Fais moi mentir encore, après tout ces moments. Tu tombes, t’éloignes et joues encore. Rien n’est plus facile que d’oublier la raison. Saurions nous nous vivre sans influences, promets nous avant tout de ne pas devenir sourd.

Vois sous un autre jour, tout ce qui nous rends fous, et cette impuissance. Ai-je trop bien payé pour cette existence, promets moi d’avoir un cœur avant tout. Un si bel éclat, les regards qui se croisent.

Il ne me reste plus rien, à part me taire. Souvent rompu à l’état d’âme, il faudra bien se souvenir, alors vis, accroches ton sourire. Vivre mais pourquoi faire, sans toi rien n’a de saveur .

Quant tes yeux fuient, que je me sente obligé de me brider, blasphème, cette chimère malsaine.

Sous l’emprise malgré tout, et rattrapé par ce qui fait de nous des âmes sœurs, avant le jour.

Ton visage, pour ne plus être forcé de te ressembler. Quand j’ai mal, tu souffres, quand je suis heureux, tu souris, et vice versa. « Comment t’arrive à sentir ça ». 

Dans seul coup s'en prédire, une évidence. Elle se tient là, si proche de moi. A chaque pas, je sens battre de plus en plus mon cœur si fort, qu'elle peut l'entendre. Comme si rien d'autre au monde, me paraissais si fort, c'est elle qui prends mon âme et ma vie.

Si proche, face à toi, rien ne trompe, je souris pour ne pas pas croire à l'évidence. Les regards se superposent, me fusillent, je tremble. Trop fragile, que faire de nos danses, quand tout ressemble à notre monde.

Même si je dois encore traverser la bride, vois sous un autre jour tout ce qui nous rends fou. Aucune nécessité de te rendre comme ça, tout est déjà là. A croire que personne n'a tort, se croise au dessus, si perdu. Retiens moi, je ne me sens pas aussi fort, tout clouer à même les murs.

Je ne comprendrai vraiment jamais, sans aucune arrogance, pourquoi il faut laisser le temps passer, si vite, alors qu'on pourrait vivre à fond cette incroyable évidence. On regrettera, c'est sur, de ne pas avoir profité de vivre, et surtout d'être nous mêmes, d'écouter les cris du cœur.

Les réponses passent mais ne s'effacent pas, et puis tout revient, qu'allons nous faire ? Errant à l'aube d'un doute, t'avoir dis clairement Je T'aime a été une délivrance, et je suis capable de le dire tant de fois, tellement je le pense, un paradis sans faille. Est-ce la lueur d'un rêve que je n'explique pas.

Ton ignorance parfois est sans limite, fais attention au poids de tes mots, je vais te prendre au mot. Tu es si feu et lumière, éternelle.

Rends toi compte que nous n'étions rien, ne pas me laisser fondre par tes yeux. Juste j'aurais aimé pouvoir t'aimer, profiter de la douceur de ta peau. La vie nous sourie, comme si dieu s'excusait de nous avoir fait ça, de nous avoir trahis. De t'avoir pris, je suis parti, personne ne comprends car personne ne peut comprendre.










 


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