Brisé, apaisé

 




Je suis perdu, si loin de qui j’étais.

Je n’ai jamais fait d’aussi mauvais rêves, tout est si sombre, si triste.

J’ai de la peine à chaque réveil, les souvenirs deviennent réels.

Je revois ton visage, à chaque fois que je ferme les yeux. Je suis devenu l’ombre de moi-même.

J’essaie de ne pas abandonner, mais mon corps m’a lâché, cette fois je ne contrôle plus la chute.

Je me suis brisé, si fort, que la folie a remplacé la raison. Je suis à deux doigts de crier à l’aide.

Quel avenir si je ne parviens plus à sortir de ce vide ? La nuit ne m’a jamais autant effrayé.

Epuisé mentalement, à l’intérieur il n’y a plus de lumière. C’est comme ci je voyais ce qu’il finira par arriver, je ne pourrais plus affronter ce silence.

Et pourtant je l’ai rêvé, je sais qu’il reviendra, ça me hante et je stresse énormément, je crains le pire. Est-ce le fait de ne plus du tout avoir d’armure, je suis si à vif que la moindre émotion me tétanise.

La peur m’obsède, j’ai peur plus que jamais.

Cette plume peut être symbolisé par temps de choses, moi je l’ai imagé, il ressemble à cette fête que je déteste tant, je l’ai caché quelque part, incapable de la sortir, de le sortir.

Ce tiroir reste fermé, je suis à la merci de ces troubles obsessionnels compulsifs. L’anxiété me terrorise encore, les absences et les flashs sont mon quotidien à présent.

J’ai déjà vécu ça, il y a très longtemps, mon cœur avait oublié cette démence, je crois que c’est ça ce qu’on appelle un choc émotionnel, mon égo réfute le traumatisme psychique, je suis en plein dedans.

A quoi vais-je ressembler dorénavant. Je ne veux pas finir comme cela, ce n’est pas reposant, encore moins une fin honorable, j’avais prévu tant d’autres choses.

Je ne pensais pas être si faible, je cachais bien mon jeu finalement.

Pour le moment mon masque tient, je dois tenir, ils ne doivent pas me voir, avant qu’il ne soit trop tard. J’entends l’orage qui gronde, mes larmes en guise de pluie.

Nuit et jour, j’ai deux mois de souvenirs qui me hante.

          J'ai cru tout perdre soudain.

Et te revoilà enfin.

         Après l’orage qui gronde et la pluie, tu es enfin revenue.

       Je ne sais pas si ce n’était qu’un rêve, un mirage.

       Mais je l’ai vécu comme ci c’était vrai

      Ce lien si fort, indestructible.

      Tu m’as sorti de ce mauvais rêve, ce tourment, ce cauchemar 

        

Merci de m’avoir réveillé, te revoir, même si cela n’était peut-être qu’un simple rêve, cela m’a apaisé.

Cela prouve, que notre lien est éternel, et qu’importe où je me trouverai demain. Mon rêve, à présent est de revoir, toutes les personnes qui ont pu compter pour moi.

         Vous me manquez tellement, mes amis.

        Je sais que là où vous êtes, vous êtes apaisés,

        Vous jouez, comme on le faisait tous ensemble

Et vous avez rejoint, l’éternité, loin de mon présent

        Parmi ce ciel fleuri 

         Je viens souvent vous voir, à cet endroit où elle est aussi partie en 2006.

        Cécile est encore là, elle aussi, nous sommes les deux derniers.

        Car elle aussi, notre lien s’est brisé un jour.

        Je regarde le ciel, et je peux voir votre univers le dessiner…

        Ne jouez pas trop sans moi, je sais que vous m’attendez.

Il me reste encore un peu de temps…

Avant de revoir vos sourires,

 

Et ce jour-là, alors…

Il n’y aura plus jamais de doutes…

 

Olivier Schreiber

 

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